Cette vidéo vous fera découvrir cet homme, sa pensée, ses valeurs, sa pratique professionnelle. Je m’inspire beaucoup de ses croyances, dans mon être thérapeutique. Je vous invite à le découvrir.
Tous les matins, on a une mission…
Notre job, c’est de trouver les bonnes raisons de faire, et de positiver dans ce monde parfois rude.
Ecoutez plutôt Edouard BAER, la finesse des mots, c’est lui.
Comment la phénoménologie inspire-t-elle une posture d’attention et de présence au patient qui est une voie de soin ?
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-docum
Dès le début du 20e siècle, la phénoménologie s’est intéressée à la santé mentale et au soin psychique. Philosophes et psychiatres ont cherché ensemble des voies nouvelles de soin et de compréhension de la souffrance psychique et de l’existence. Le psychiatre Jean Naudin explique l’apport de la phénoménologie à son métier : “Ce qui caractérise l’intérêt des psychiatres pour la phénoménologie et l’intérêt de la phénoménologie pour l’expérience psychiatrique, c’est l’intérêt commun fait pour le style. C’est une approche esthétique du monde qui fait que j’ai choisi ce métier-là.”
Une approche que rejoint Claudia Gaulé, psycho-praticienne en Gestalt-thérapie : “Une des racines de la phénoménologie, c’est l’esthétisme, c’est cet instant de rencontre avec l’autre, de rencontre avec l’environnement où il se passe un moment fait de vibrations émotionnelles. Le message qui est adressé est plus un message de l’ordre poétique plutôt qu’un discours ou un récit, c’est un moment où l’on fait passer quelque chose.”
Deux ouvrages inédits de Michel Foucault publiés fin 2021 ont révélé l’intérêt du philosophe pour ces nouvelles approches inspirées de la phénoménologie.
Dans cet épisode, nous explorons différentes pratiques de thérapeutes inspirés par la phénoménologie comme l’analyse existentielle créée par Ludwig Binswanger que la psychanalyste Caroline Gros définit ainsi : “L’analyse existentielle au sens de Ludwig Binswanger, c’est la réunion de courants qui ne sont pas antagonistes, mais qui se marient, qui convergent, qui se sollicitent mutuellement. La psychanalyse d’un côté, la phénoménologie de l’autre. Et c’est avec l’apport de ces deux grandes sources que l’on peut travailler en analyse existentielle”.
Nous parlerons également de la Gestalt thérapie inspirée de la théorie de la perception, de la psychiatrie phénoménologique et serons notamment invités à suivre une séance à l’hôpital de Marseille avec Jean Naudin, et l’un de ses patients.
Un documentaire d’Élise Gruau, réalisé par Marie-Laure Ciboulet.